Jeux olympiques 2024 : le village de Pleyel a séduit les athlètes
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Le comité de candidature a tranché : en cas de Jeux olympiques à Paris en 2024, les athlètes seront accueillis sur le site Pleyel-Bords de Seine en Seine-Saint-Denis.
Pleyel-Bords de Seine sera le site du village olympique de Paris. Si bien sûr, le 13 septembre 2017 à Lima (Pérou), Paris est désigné pour l’organisation des Jeux 2024. Le choix du comité de candidature a choisi Pleyel, en Seine-Saint-Denis (93) plutôt que Pantin et Dugny- Le Bourget, situés dans le même département.
Les deux kilomètres qui le séparent du Stade de France (il pourrait alors devenir Stade Olympique) et du futur centre nautique en face du canal Saint-Denis a bien évidemment joué en faveur du site. En outre, Pleyel-Bords de Seine n’est qu’à une petite vingtaine de minutes du centre de la capitale, ce qui constitue un autre atout, tant pour les spectateurs que pour les athlètes et leur entourage. Enfin, le choix a également été dicté par les sportifs eux-mêmes. Ainsi, près de cent cinquante athlètes, en activité ou retraités, ont répondu à un questionnaire. Il en est ressorti que le site était le plus fonctionnel et le plus agréable notamment sur le plan de l’environnement car situé, comme son nom l’indique, sur les bords du fleuve. Enfin, le voisinage de la Cité du cinéma de Luc Besson (où serait installé le restaurant olympique) apportera au lieu et aux athlètes une part de rêve.
A 30 minutes du Stade de France
Fort de 46 hectares, le site de Pleyel s’étend sur trois communes, Saint-Denis, Saint-Ouen et L’Ile-Saint-Denis, voire quatre puisque la piscine sera à cheval sur les villes de Saint-Denis et Aubervilliers. Ses atouts résideront essentiellement dans la proximité des deux principaux théâtres sportifs des Jeux, le stade pour l’athlétisme et le centre aquatique. Ainsi le comité de candidature précise que 84% des athlètes seront à une demi-heure maximum de leurs lieux de compétition et d’entraînement.
Au chapitre des transports, la gare Carrefour-Pleyel sur la ligne 13 du métro existe déjà à moins d’une kilomètre du village. Même chose pour celle en projet du Grand Paris Express des lignes 14, 15, 16 et 17, qui devrait être mise en service en 2023. Enfin, il faut savoir que le centre de Paris n’est qu’à onze kilomètres en voiture et qu’un nouvel échangeur sera construit sur l’A86.
En ce qui concerne les logements, ce sont 17.000 athlètes et accompagnateurs qu’il faudra héberger. Après les Jeux, 3500 devraient être disponibles pour les habitants de Seine-Saint-Denis.
Reste le coût de l’opération : 1,7 milliards d’euros qui seront financés à 70% par le privé. Mais là, en matière de projet olympique, c’est une autre histoire…
Jacques-Henri DIGEON
La presse au Bourget. 20.000 journalistes, toutes presses confondues, sont attendus à ces Jeux 2024. Entre 4000 et 5000 chambres sont prévues pour les accueillir sur une partie de l’aire des Vents à Dugny-Le Bourget, là même où a lieu chaque année la Fête de l’Humanité. Quant au centre opérationnel des médias, il est prévu de l’installer au parc des expositions, le tout n’étant distant de moins de dix kilomètres du Stade de France. Des compétitions pourraient également avoir lieu sur ce site.
Cinq étapes. C’est donc le 13 septembre 2017 que Paris saura si elle organisera les Jeux olympiques de 2024. Avant cette arrivée et cette dernière étape, il faudra en franchir quatre autres : le 17 février 2016 pour le concept des Jeux, le 7 octobre 2016 pour la gouvernance et le financement, le 3 février 2017 pour l’expérience et de février à juin 2017, pour la visite des différents sites. Rappelons que les Budapest (Hongrie), Hambourg (Allemagne), Los Angeles (Etats-Unis) et Rome (Italie) sont les autres candidats.