Un accident de la route à Troyes tue cinq enfants et un adulte de Seine-et-Marne

« Il y a eu un choc extrêmement brutal et six personnes ont été tuées : le chauffeur, quatre enfants et un jeune de 20 ans », avait d'abord indiqué le procureur de Troyes, Alex Perrin. Ce dernier a finalement indiqué que ce nétait pas quatre, mais bien cinq enfants, trois filles et deux garçons, et un adulte, qui ont été tués dans ce terrible accident de la circulation. Trois autres passagers du minibus, un adulte et deux enfants, ont été gravement blessés, souffrant de multiples fractures, mais leurs jours ne sont pas en danger. L’accident entre un poids-lourds et le minibus, a eu lieu sur la RD 619, près de Troyes.
 

Les enfants, tous âgés entre 12 à 14 ans et demi, étaient originaires de Nangis, en Seine-et-Marne. La préfecture du département a précisé qu’ils revenaient, avec leurs accompagnateurs, d’une sortie organisée par la mairie au lac d’Orient, dans un parc naturel de l’Aube. Leur véhicule « s’est littéralement déporté sur la gauche », selon une source proche de l’enquête, qui cite un témoin roulant juste derrière. Le conducteur pourrait avoir eu un malaise ou s’être endormi au volant. Le minibus a alors heurté de plein fouet, au niveau de Courteranges, un poids-lourds immatriculé dans les Vosges et dont le chauffeur est « choqué ».
 

Dans un communiqué de l’Elysée, François Hollande a fait part de sa « très grande émotion » et demande « que toute la lumière soit faite sur les circonstances de l’accident ». Sur place, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et le secrétaire d’Etat chargé des transports Frédéric Cuvillier sont venus « ensemble pour dire à la fois notre tristesse, notre solidarité et nos remerciements aux sauveteurs ». Si plusieurs utilisateurs habituels de cet axe entre Bar-sur-Aube et Troyes, ont expliqué dans différents médias qu’il n’était pas particulièrement dangereux, le député UMP de l’Aube Jean-Claude Mathis a, lui, indiqué sur i-Télé qu’il s’agissait d’un « axe routier très fréquenté, relativement dangereux » et que « la sécurité n’y est peut-être pas comme elle devrait l’être ».