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Espagne : l'un des conducteurs du train sera entendu par la police

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © Captures écran Youtube


La thèse de la faute d'un des conducteurs du train se confirme, deux jours après le déraillement du train Madrid-El Ferrol qui a fait, pour l'heure, 80 victimes.

Le conducteur, blessé, «doit être entendu par la police» après sa mise en garde à vue, a indiqué le juge chargé de l'enquête dans un communiqué du Tribunal supérieur de justice de Galice, à la suite la catastrophe ferroviaire qui a, pour l'heure, fait 80 victimes et 140 blessées. Pendant l'interrogatoire, qui sera mené par la police, le conducteur va bénéficier du support d'un avocat. L'audition devrait avoir lieu ce vendredi.

 

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Selon les informations de la presse espagnole, la vitesse excessive du train serait à l'origine du déraillement. D'après le quotidien La Razon, le train roulait a près de 190 kilomètres/heure sur une portion limitée à 80 kilomètres/heure. Ces faits ont été déjà été reconnus par le conducteur. Le secrétaire d'État aux Transports Rafael Catala a d'ailleurs confirmé que «la tragédie survenue hier soir à Saint-Jacques de Compostelle paraît être liée à une infraction, (un excès) de vitesse», une hypothèse reprise jeudi par la presse.

 

«Nous devons encore attendre les résultats de l'enquête judiciaire et de celle menée par la commission d'enquête du ministère», a cependant ajouté le membre du gouvernement. Le porte-parole de la Renfe, la compagnie ferroviaire espagnole a, lui, expliqué : «Une enquête [interne] est en cours et nous devons attendre (…).Nous connaîtrons sous peu la vitesse quand nous analyserons les boîtes noires du train.»

 

Le journal El Pais a publié une capture d'écran du compte Facebook du conducteur en question. On y voit une photo d'un compteur de train affichant 200 km/h. Le conducteur semble se venter avec humour de la vitesse atteinte dans les commentaires liés à la photo. Depuis l'accident, une vidéo montrant le déraillement du train filmé par une caméra de surveillance est largement reprise. Hier, 25 juillet, Mariano Rajoy, né à Saint-Jacques, avait annoncé un deuil national long de trois jours.