Après le meurtre barbare de Londres, le gouvernement se réunit en urgence

 

Mercredi soir, Downing street a annoncé un dispositif de sécurité renforcé aux alentours du lieu du drame, dispositif étendu à toutes les casernes de Londres par précaution. Le comité COBRA (Cabinet office Briefing Room A) va rassembler David Cameron, Theresa May, la ministre de l'intérieur, Boris Johnson, le maire de la capitale et les chefs des services de renseignement et de Scotland Yard.    L'objectif de cette réunion est de «fournir des prises de décisions rapides et une coordination efficace de la réponse du gouvernement à cet événement en s'appuyant sur les ressources des ministères, des services de sécurité et de renseignement, de la police et de toute autre organisation pertinente» avait assuré David Cameron.   Barbarie et revendications   C'est mercredi 22 mai en début d'après-midi que deux individus noirs ont agressé un soldat en civil le poignardant avec des couteaux de cuisine et un hachoir de boucher avant de le laisser pour mort. Ils sont restés près du soldat demandant aux passants de filmer la scène.    L'un des deux meurtriers a déclaré : «Je suis désolé que des femmes soient témoins de ça, mais dans notre pays, les femmes voient les mêmes choses. Vous ne serez jamais en sécurité. Renversez votre gouvernement, ils ne prennent pas soin de vous» Et d'ajouter : «nous allons démarrer une guerre à Londres ce soir (...) Nous jurons par Allah le tout puissant que nous n'arrêterons jamais de vous combattre».   Le discours extrémiste a été assimilé à des revendications islamistes. David Cameron a déclaré:  «il y a une forte présomption»qu'il s'agisse d'un acte terroriste. Les autorités seraient sur une piste nigériane.   Des sympathisants de l'English Defence League, un crépuscule d’extrême-droite, sont allés manifestés avec le drapeau rouge et blanc de l'Angleterre. Dans les heures qui ont suivi l'assassinat,  un suspect se revendiquant de l'extrême-droite a été appréhendé alors qu'il sortait d'une mosquée avec un couteau.