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Paul Watson, défenseur des baleines, reste en prison

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © Copie d'écran Twitter


Paul Watson, défenseur des baleines et créateur de Sea Shepherd, restera en prison au Danemark jusqu'au 5 septembre. Réclamé par la justice japonaise pour une agression contre des navires chasseurs de baleines, il a été interpellé le21juillet au Groenland.

Paul Watson est âgé : 73 ans. Il est de nationalité américaine et canadienne. Il vit en France depuis un an. Il a fondé en 1977 l'organisation Sea Shepherd qui veut défendre "les océans" en général et ces dernières années, surtout, les baleines.
 

Paul Watson sort du tribunal de Nuuk, au Groenland (copie d'écran Twitter).

 

Quand il a été arrêté au Groenland, territoire danois, le capitaine Paul Watson faisait route sur son navire, le John-Paul-DeJoria, vers le passage du Nord-Ouest afin d'y croiser le baleinier japonais Kangei Maru, soupçonné de venir chasser dans les eaux internationales. Or, c'est interdit bien que Norvège, Islande et Japon persistent dans cette activité.
 

Une affaire datant de 2010
 


Que reprochent les Japonais à Paul Watson ? Deux confrontations en Antarctique en 2010 : le navire japonais Ram Sea avait abordé et coulé l'Ady-Gil, navire de l'organisation Sea Shepherd, puis un militant, Pete Bethune, avait réussi à monter à bord du baleinier, voulant procéder à "l'arrestation citoyenne" de son capitaine, rapporte FranceInfo. Le Japon avait demandé l'arrestation de Paul Watson, en tant que responsable de Sea Shepherd, à Interpol.

 

 

La justice groenlandaise a tranché : Paul Watson reste en prison jusqu’au 5 septembre.

Le capitaine est ressorti menotté du tribunal pour retourner dans sa cellule.#FreePaulWatson pic.twitter.com/L0eYOsWCdj

— Vakita (@vakitamedia) August 15, 2024

 

 

Ce jeudi 15 août, le tribunal de Nuuk (Groenland, Danemark), a décidé que Paul Watson attendrait en prison provisoire la décision de l'extrader (ou pas) vers le Japon. Elle sera prononcée le 5 jeudi septembre. Il existe une pétition pour la libération de Paul Watson, avec 138.000 signatures.