Dindes et dindons
Publié le Par Un Contributeur
La covid-19 pourrait faire une mauvaise farce aux Britanniques. Ils sont menacés, à Noël, de ne pas trouver leur traditionnelle dinde dans l’assiette.
Les professionnels de la volaille glougloutent de colère : ils font face à « une pénurie d’ouvriers ayant les qualifications nécessaires pour l’abattage et le traitement » de ces sacrifiées de la fin de l’année. Il leur faut au moins 1 000 travailleurs venant d’Europe de l’Est pour fournir les 9 millions de dindes capables de satisfaire l’appétit des « rosbifs ».
Or, les Polonais et leurs voisins slaves se sentent très mal accueillis (c’est un euphémisme !) en Grande-Bretagne, depuis l’affaire du Brexit, et prennent plus volontiers la voie de la sortie plutôt que celle de l’entrée. Le British Poultry Council, dans une manœuvre désespérée, réclame donc une exemption des mesures de quarantaine pour ces travailleurs.
Il faut réagir et vite. C’est donc la double peine ! Mais j’y pense ! Les Britanniques, vu les restrictions actuelles pour les réunions privées, auront-ils le droit de se réunir en famille pour se partager un gros volatile ? Pourront-ils faire de grandes tablées ? La dinde ne serait-elle pas, dès lors, un vecteur indirect du coronavirus ? La triple peine ? ! Les Britanniques totalement dindons ? Je n’ose y penser.
Le mulot