Charles Pasqua et André Santini comparaissent devant la justice.
Publié le Par Jennifer Declémy
Charles Pasqua et André Santini comparaissent aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Versailles pour une affaire de détournement de fonds publics dans les Hauts-de-Seine.
Les deux élus UMP des Hauts-de-Seine, connus pour leurs nombreux déboires judiciaires, comparaissent de nouveau devant la justice dès aujourd’hui, à Versailles, pour une affaire de détournement de fonds publics et un système de facturation pour un musée qui n’a jamais vu le jour.
L’affaire commence en 2000, quand Charles Pasqua préside le conseil général des Hauts-de-Seine et André Santini la ville d’Issy-les-Moulineaux, et que les deux hommes créent le syndicat mixte de l’Ile-Saint-Germain qui avait pour objectif de recevoir 200 œuvres d’art contemporain d’une valeur de 7 millions d’euros, en échange d’un stockage et d’un entretien des œuvres le temps de construire un musée qui n’a jamais vu le jour après l’annulation du permis de construire par la justice en 2004.
Concrètement, la justice reproche aux protagonistes de l’affaire d’avoir procédé à des surfacturations et à des émissions de fausses factures, ce qui a valu aux deux barons du 92 une mise en examen pour détournement de fonds publics et recel de faux. Dans cette affaire, onze personnes doivent comparaitre devant le tribunal correctionnel de Versailles, mais Pasqua et Santini nient les faits qui leur sont reprochés en arguant que le contrôle de facturation relève des services du département.