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SNCF : la grève reconduite à vendredi

Publié le  Par Raphaël Didio

Crédit image © Flickr - mikeyp2000


La grève des cheminots a été à nouveau reconduite pour 24 heures supplémentaires suite à la réunion entre les syndicats et le secrétaire d’Etat aux transports, Frédéric Cuvillier.

Frédéric Cuvillier n’aura pas su convaincre les syndicats. La grève des cheminots contre le projet de réforme ferroviaire à l’appel de la CGT  et de Sud-Rail a donc été reconduite pour vendredi a annoncé ce jeudi la CGT. Des discussions avec le gouvernement sont toutefois toujours en cours. « Les cheminots, fortement mobilisés au 2e jour de grève, ont massivement reconduit le mouvement pour 24 heures », a indiqué la CGT dans un communiqué.

Les deux syndicats appellent désormais à un rassemblement près du ministère des transports à Paris, mais aussi à des initiatives partout en France pour imposer « une autre réforme ». Alors qu’il devait rencontrer les syndicats de cheminots ce jeudi après-midi, le secrétaire d’Etat aux transports les a reçus mercredi soir, ainsi que ce matin « avec un document d’orientation ». Les syndicats « souhaitent obtenir un certain nombre de garanties de la part du gouvernement quant à l’orientation et la position qui sera la sienne ». quant au débat parlementaire sur la réforme ferroviaire. « Ces précisions seront apportées » ce jeudi a déclaré le ministre en marge de ces premières rencontres.


Le ministre « coincé entre les revendications des cheminots et Bercy »


SUD-Rail a de son côté quitté la réunion en regrettant qu’il « refuse de négocier ». Nathalie Bonnet, représentante du syndicat, explique les raisons de ce départ précipité moins d’une demi-heure après le début des pourparlers, auxquelles prenaient par la CGT et l’UNSA : « Nous avons décidé de quitter la table car le ministre n’a toujours pas répondu à nos revendications » et « essaie de mettre un ruban autour du paquet. 

Le secrétaire général de la CGT, Didier Garrel, a pour sa part jugé l’ « échange constructif » et que le ministre donnait le sentiment d’être « coincé entre les revendications des cheminots et les exigences de Bercy ». Quant à Marc Baucher de l’UNSA, il a indiqué qu’ « aucune proposition concrète » n’a été transmise et qu’il a réclamé des « engagements écrits à l’issue de la réunion ». La CFDT a, elle, été reçue séparément, car hostile à la grève.