La suppression des APL pour les étudiants non boursiers n'est pas à l'ordre du jour

L'idée avait été soufflée par la Cour des comptes : afin de réussir à faire des économies d'ici trois ans, le gouvernement devrait mettre en œuvre toute une série de mesures, notamment celle supprimant les aides personnalisées au logement (APL) pour les étudiants non boursiers.

Plusieurs syndicats étudiants, dont l'UNEF, la FAGE, ou encore l'UNI se sont, du coup inquiétés : "Si cette mesure devait être retenue par le gouvernement, il s'agirait d'une attaque historique contre les jeunes et leurs familles " pour la FAGE. L'UNI demande "la sanctuarisation des aides au logement car celui-ci reste le principal souci de bon nombre d'étudiants, et si une réduction des dépenses est nécessaire, ce domaine doit lui rester préservé". Quant à l'UNEF, elle a indiqué que " La suppression des aides au logement signifierait une double peine pour les 70 % d'étudiants exclus du système de bourse qui se verraient désormais privés de la seule aide à laquelle ils ont droit".

Lundi, Geneviève Fioraso a rassuré en affirmant que cette possible mesure n'était "pas à l'ordre du jour" : "Il n'est pas question que l'on touche à la qualité de vie des étudiants car ça conditionne leur réussite" se justifiait-elle. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la Jeunesse, a déclaré sur Twitter que cette hypothèse n'avait "jamais été envisagée" : "Notre (gouvernement) a pour priorité d'investir sur la jeunesse et sûrement pas de la précariser".

 

 

Suppression des APL non boursiers jamais envisagée. Notre gouv. a pour priorité d'investir sur la jeunesse et sûrement pas de la précariser.

— Najat Belkacem (@najatvb) April 14, 2014