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Fin de vie : Vincent Lambert transféré à Paris pour subir de nouveaux examens

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

Crédit image © Peter Y. C. Wu - flickr


Vincent Lambert, en état végétatif chronique depuis 5 ans, a été transféré à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour subir des examens médicaux. Les résultats devraient aider les trois experts chargés de se prononcer sur son maintien en vie ou non.

Transféré du CHU de Reims à la Pitié-Salpêtrière à Paris, réputé pour son service de neurologie, Vincent Lambert va subir une batterie de tests à la demande des trois experts qui devront se prononcer sur son maintien en vie ou pas. Cet homme de 38 ans est en état de conscience minimale depuis un accident de moto survenu il y a 5 ans.

Ordre du Conseil d’Etat

Ces nouveaux examens d’imagerie, dont une IRM, font suite à la demande du Conseil d’Etat, chargé de trancher sur le cas de Vincent Lambert, de réaliser une nouvelle expertise sur son état de santé. Trois professeurs d’universités et chefs de service de prestigieux hôpitaux français devront analyser ces examens pour « décrire l’état clinique actuel de Vincent Lambert », « se prononcer sur le caractère irréversible des lésions cérébrales dont il souffre et sur le pronostic clinique ». Enfin, ils devront « déterminer s’il est en mesure de communiquer, de quelque manière que ce soit, avec son entourage » et « apprécier l’existence éventuelle de signes manifestant une volonté d’interruption ou au contraire de prolongation du traitement qui le maintient en vie ».
 

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Une famille qui se déchire

Depuis son accident de moto survenu il y a 5 ans, Vincent Lambert est en état de conscience minimale. Sa femme et une partie de sa famille, en accord avec le corps médical du CHU de Reims souhaitent l’arrêt du maintien en vie de leur proche. Mais les parents de Vincent Lambert sont opposés à l’euthanasie passive. Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne s’est prononcé en janvier en faveur des parents. Mais sa femme et son neveu, toujours soutenus par l’équipe médicale de Reims, avaient saisis le Conseil d’Etat.
 

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