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Greenpeace : prison avec sursis pour les 29 intrus de Tricastin

Publié le  Par Roxane Bayle

Crédit image © Gential LAMBERT - Flickr


Les 29 militants de Greenpeace qui s'étaient introduits, au mois de juillet 2013, dans la centrale du Tricastin (Drôme) ont tous écopé de peines de prison avec sursis.

La peine est clémente. Les 29 militants de Greenpeace, qui avaient réussi à pénétrer sur le site du Tricastin, dans la Drôme, pour dénoncer les failles de sécurité des centrales nucléaires, ont écopé de 3 mois de prison avec sursis à Valence.

Lors de sa réquisition, l'avocat général avait plaidé pour des peines de six mois à un an de prison avec sursis. Les 29 militants de Greenpeace, de nationalités française, russe, espagnole, ou encore suisse, étaient poursuivis pour "violation de domicile" et "dégradations en réunion", délits d'ordinaire passibles  de cinq ans de prison et de 75000 euros d'amendes.

Pour EDF une simple "opération de communication"

Cette opération avait suscité de nombreuses réactions, dont celle d'EDF, à l'origine de la plainte, qui avait dénoncé une " opération de communication qui ne prouve strictement rien". Le Sénateur EELV Jean-Vincent Placé les avait défendus, invoquant une action "citoyenne" avertissant les français sur le risque que présentent les centrales nucléaires en termes de sécurité.

Hier, 18 autres militants ont été arrêtés pour une action similaire dans la centrale nucléaire de Gravelines. Plusieurs autres centrales ont été concernées hier par ces actions, impliquant 240 activistes de l'ONG dans six pays européens.

Ce jugement intervient alors que l'association Greenpeace s'alarme de la durée de vie des centrales nucléaires européennes, qui ne devraient pas, selon elle, excéder les 40 ans d'existence.