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L'Agence du médicament lève l'alerte sur le Furosémide Teva, l'épisode prend fin

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © hitthatswith - flickr


Alors qu'aucun décès n'a pu être clairement imputé au défaut de conditionnement du Furosémide fabriqué par Teva, l'Agence du médicament a levé l'alerte concernant les boîtes de ce diurétique.

L'épisode du Furosémide Teva a vraisemblablement pris fin ce 20 juin. L'Agence nationale du médicament (ANSM) a en effet levé l'alerte visant les boîtes du diurétique conditionnées à Sens, dans l'Yonne. Si plusieurs décès ont semblé suspects, aucun n'a pu être formellement imputés à l'affaire Teva.

 

Le 7 juin, l'ANSM avait jugé le signalement d'un pharmacien d'un problème de conditionnement suffisamment sérieux pour décider le retrait de deux lots de Furosémide Teva. Le pharmacien avait constaté qu'un comprimé de somnifère Zopiclone avait pris place dans une plaquette de Furosémide.

 

Pour mémoire : Furosémide Teva : vers un scandale sanitaire de grande ampleur ?

 

Le 12 juin, le parquet de Paris avait diligenté une enquête pour connaître les causes du mauvais conditionnement de ce médicament produit par Teva. Le 13 juin, la gendarmerie avait perquisitionné les locaux de Teva à Sens, dans l'Yonne. Mais l'enquête sur place n'avait rien donné.

 

«Au 18 juin au soir, 2.374 boîtes ont été examinées, sous contrôle d'huissier, soit plus de 70 000 comprimés. Aucun comprimé non conforme n'a été décelé», a précisé l'ANSM dans un communiqué.

 

Dans cette affaire, plusieurs enquêtes sont toujours ouvertes pour tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires, mise en danger de la vie d’autrui et administration de substance nuisible. À ce stade, aucun décès n'a pu être directement imputé au défaut de conditionnement.

 

Le dossier complet, ICI.