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Triche au bac : Vincent Peillon veut plus de sévérité

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © Parti socialiste - flickr


Ce 6 juin, le ministre de l'Education nationale a présenté un nouveau dispositif pour combattre la fraude au baccalauréat. L'examen débute dans dix jours...

En visite dans un lycée de Noisy-le-Grand, Vincent Peillon a brandi sa règle en fer au dessus des doigts des tricheurs éventuels. Le ministre veut renforcer les dispositifs punitifs à l'égard de ceux qui fraudent à l'épreuve du bac. Son décret devrait entrer en vigueur le 12 juin prochain et prévoit un batterie de mesures censées dissuader les plus téméraires.

 

Toutes les sanctions seront désormais portées au livret scolaire et seront effacées au bout d'une durée relative à la faute commise. La sanction figurera au moins un an sur le livret. Le diplôme du bac pourra également être retiré à celui qui le reçoit si une fraude ou une tentative de fraude est décelée après l'obtention. En outre, le ministère de l'Education a annoncé que toutes les académies allaient être équipées de détecteurs de téléphones portables. Le brouillage de ceux-ci est pour l'heure trop difficile à mettre en place. Les fouilles ne sont pas autorisées.

 

Smartphones et nouvelles technologies

 

«Ne commettez pas des actes délictueux [lors de cet examen]», a mis en garde le ministre en visite dans le lycée. «Souvent, les jeunes qui ont été pris en infraction ne savaient pas que ça pouvait les empêcher de passer à nouveau les examens pendant cinq ans», a expliqué Vincent Peillon aux élèves pour les dissuader de toute velléité de triche.

 

Avec l'apparition des nouvelles technologies et des téléphones de type smartphone, la fraude à l'épreuve du bac, vieille comme le monde, a changé de visage. Des élèves ont déjà été pris à utiliser des oreillette intra-auriculaire ou même des lunettes équipées d'une micro-caméra. En 2012, alors que Luc Chatel, prédécesseur de Vincent Peillon à la rue de Grenelle, avait lancé un dispositif du même ordre, le nombre de sanctions avait augmenté par rapport à 2011. 0,06 % des candidats ont été soupçonnés de tricherie et 0,04 % ont ainsi été sanctionnés l'année passée.