La CFDT ne veut pas d'une hausse de la CSG pour relancer la compétitivité.
Publié le Par Jennifer Declémy
Le leader de la CFDT, François Chéréque qu'il ne voulait pas d'une hausse de la CSG pour relancer la compétitivité, un projet qu'envisage actuellement le Gouvernement Ayrault.
Le leader de la CFDT, François Chéréque, a fait savoir ce matin sur Canal+ qu'il ne veut pas cautionner un transfert des cotisations patronales à hauteur de 40 milliards d'euros sur la CSG, pour améliorer la compétitivité de l'industrie française, comme l'envisage actuellement l'exécutif qui semble bien décidé à faire diminuer le coût du travail.
"Il peut y avoir dans certains secteurs un problème de coût du travail et nous sommes prêts, nous, à y travailler à condition qu'on maintienne le pouvoir d'achat des salariés" a-t-il déclaré ce matin. "On peut toucher à la CSG en baissant une partie des charges sociales parce que la CSG fait payer les revenus du capital et du patrimoine et touche moins les salaires. Mais 40 milliards ça me semble très difficile. Cela toucherait le pouvoir d'achat. C'est trop élevé" fait valoir le leader syndical.
"Le transfert sur la CSG pose le problème du financement par les retraités. Est-ce qu'on fait payer plus les retraités ?" se demande également François Chéréque qui "rappelle que le Gouvernement a mis en place la semaine dernière le Haut conseil du financement de la protection sociale. Nous devons travailler sur ce sujet là. Je n'aime pas la solution avant le travail. C'est un élément assez désagréable".