Le pass sanitaire voté à l'Assemblée
Publié le Par Fabrice Bluszez
Le pass sanitaire a été finalement voté dans la nuit du mardi 11 mai, après un vent, un souffle de révolte du Modem.
Le pass sanitaire, c'est l'idée de fournir une preuve de vaccin ou de test négatif au covid19 ou encore de guérison si on a été malade. La preuve est numérique, transportable sur le téléphone portable via l'application TousAntiCovid que le gouvernement a du mal à généraliser... Cela commence le 9 juin.
Seul gain du vent de révolte, disons du petit souffle de révolte des élus Modem : la période de restriction des libertés sera écourtée : jusque fin septembre seulement au lieu de fin octobre, note OuestFrance.
Reste un souci : on passe de "ensemble" à "quelques privilégiés" pour le retour dans les salles de spectacles, les concerts, etc.
Au 9 mai, environ 26,6 % de la population a reçu une première injection de vaccin, 11,8% a reçu les deux injections (source : OurWorldInData). Ces gens sont les personnes à risque, souvent les plus âgées. C'est normal, c'était prévu. Même si l'accès au vaccin est désormais ouvert aux 18/50 ans, il y a un gros risque que l'accès à des événements ou des spectacles publics soit réservé via l'application TousAntiCovid, pour ceux qui l'ont téléchargée (le dernier chiffre connu est 13 millions en début d'année), à quelques privilégiés âgés. Tous anti covid mais pas tous égaux dans le retour aux libertés. Pourtant, personne ne sait combien de temps le vaccin est efficace et il n'empêche pas de transporter le virus (sans être malade).