Coronaghetto
Publié le Par Un Contributeur
Pour certains économistes, le "monde d'après" doit surtout ressembler au "monde d'avant" !
Ces pro-business s'inquiètent beaucoup plus des conséquences de l'épidémie sur la production industrielle et les profits que sur la santé de la population. "Au boulot !", lancent-ils, en assurant que le confinement, s'il est prolongé, engendrera un chômage plus dramatique que la maladie elle-même, en multipliant les situations de pauvreté, les états dépressifs, les suicides, etc. Bref : ils habillent leur impatience économique d'une angoisse sociale. C'est plutôt habile.
Un discours qui, au début, était celui de Donald Trump et de plusieurs élus républicains outre-Atlantique. Depuis, ils ont rétropédalé en voyant le désastre sanitaire qui affectait les États-Unis. Apparemment, plusieurs têtes pensantes du Vieux Continent n'ont pas vu le basculement opéré par le Nouveau.
Pendant qu'ils y sont, pourquoi ne proposent-ils pas de créer des ghettos pour vieux - population non productive - où on laisserait le coronavirus faire ses ravages, tandis que les jeunes iraient allégrement au travail pour relancer au plus vite la machine et effacer la parenthèse de cette vilaine "grippette" ?
Le mulot, effrayé !