Etat d'urgence sanitaire : ce qui change
Publié le Par Fabrice Bluszez
L'état d'urgence sanitaire est proclamé et les règles du confinement se durcissent (un peu).
Sous l'état d'urgence sanitaire, appliqué à partir de ce mardi 24 mars (après publication au Journal officiel), le confinement restera relativement libre, avec toujours des dérogations imprimées à la maison et remplies à chaque sortie. La contravention, qui peut être constatée, y compris par les polices municipales et les gardes champêtres, est de 135 €, passant à 1.500 € en cas de récidive dans les 15 jours.
Les exceptions, relevées par La Voix du Nord :
les trajets domicile-travail et déplacements professionnels ne pouvant être différés les déplacements pour effectuer les achats de première nécessité ou ceux nécessaires à l’activité professionnelle les déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables et pour la garde d’enfants l’exercice d’une activité physique individuelle, dans la limite d’une heure par jour et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile les promenades entre personnes vivant au même domicile, ou pour les besoins des animaux de compagnie, également limitées à une heure par jour et dans un rayon d’un kilomètre les déplacements pour répondre à une convocation de la police, de la gendarmerie, de la justice, ou pour participer à des "missions d’intérêt général" à la demande de l’administration.
Les marchés couverts seront fermés sauf dérogation (la Mairie de Paris n'en demandera pas). Les lieux de culte restent ouverts sans rassemblement. Les enterrements ne devront pas rassembler plus de 20 personnes.