Coronavirus : moins on se voit, mieux on se porte
Publié le Par Fabrice Bluszez
Le choix d'interdire toute activité non essentielle, depuis ce samedi 14 mars soir à minuit, répond à un principe simple : enrayer l'épidémie de coronavirus en limitant les interactions sociales.
L'isolement social peut sauver des vies. Interdire les rassemblements de 1.000 personnes fut un premier pas. Samedi soir, le Premier ministre a annoncé la fermeture de tous les lieux recevant du public « non essentiels ». Le principe est simple : soit on attend que 20% des gens soient contaminés, moment à partir duquel en général une épidémie régresse, mais cela suppose un pourcentage de décès à 1%, une mortalité insupportable, soit on empêche dès maintenant la propagation en limitant le contact entre les gens contaminés et les autres.
Ce que Le Figaro explique très bien dans un article intitulé : "Pour stopper le coronavirus, il faut diviser par quatre nos interactions sociales". Avec une infographie très claire : si une personne contaminée ne transmet pas le virus à trois autres personnes mais, statistiquement, à un moins une personne, l'épidémie ralentit.
Ce qui est expliqué aussi dans un article de La Voix du Nord intitulé : Coronavirus : la distanciation (et le bon sens) pour freiner l'épidémie". Avec cette démonstration du ministre de la Santé, Olivier Véran...
#SoireeBFMTV | Nous avons un objectif : freiner la propagation du #coronavirus. Une image vaut mille mots, voici donc un schéma pour vous expliquer notre stratégie ⤵️ pic.twitter.com/74GOCwqYzm
— Olivier Véran (@olivierveran) March 9, 2020
C'est aussi expliqué (en anglais, forcément mais les schémas sont très clairs) par le Washington Post. Avec ce genre d'animation (voir l'article en entier pour comprendre)... A gauche, des personnes résistantes (violet) et infectées (marron), à droite une population "saine" en bleu. Plus les gens sont en mouvement et se rencontrent, plus il y aura de personnes infectés en même temps.
Dernière heure : les transports limités
Elisabeth Borne : "Il n'y aura pas d'arrêt brutal ni d'arrêt complet" des transports en commun #coronavirus pic.twitter.com/NR7nJsbwwu
— CNEWS (@CNEWS) March 15, 2020