Droit à l'erreur
Publié le Par Fabrice Bluszez
L'administration et la bonne foi de l'usager : Macron révolutionnaire ?
L'erreur dite de "bonne foi" s'apprête à entrer dans nos vies !
Un projet de loi, débattu mardi au Palais-Bourbon, rendra possible aux particuliers et aux entreprises de se tromper dans leurs déclarations à l'administration sans risquer une sanction dès le premier manquement. Mieux encore : ce sera désormais à l'administration de démontrer la mauvaise foi de l'usager !
Je pense que, là, Emmanuel Macron est vraiment révolutionnaire. C'est un "nouveau monde" qu'il nous invite à découvrir.
Mais toute révolution comporte des risques. Rien ne dit que les différentes mesures annoncées donneront des résultats positifs. On pourrait, au contraire, aboutir à une généralisation des contestations, des litiges, des recours de toutes sortes, et créer ainsi un maquis… contre-révolutionnaire !
Suis-je bête ! Le gouvernement pourra toujours dire que, lui aussi, a droit à l'erreur car il était de bonne foi !
Le mulot, interrogatif.