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Paris : l’enquête autour du cadavre de la poubelle élucidée ?

Publié le  Par Raphaël Didio

Crédit image © Flickr - Philippe Leroyer


Une dame de 77 ans avait été retrouvée morte et cachée dans une poubelle de la ville de Paris, rapatriée dans son appartement. Son petit-fils aurait commis l’irréparable.

C’est une enquête bien macabre à laquelle sont confrontés les enquêteurs du 2e district de police judiciaire (DPJ). Retrouvée dans une poubelle de la ville de Paris le 8 mai dernier dans son appartement de la rue de l’Inspecteur-Allès (XIXe arrondissement), Thèrese Champtoussel, 77 ans, était dans un état de décomposition avancée. Son meurtre pourrait dater au 26 décembre, date du dernier contact entre la dame et sa fille, domiciliée dans le Loir-et-Cher. C’est elle, par ailleurs, qui a fait la macabre découverte.


Elle aurait alors porté ses soupçons sur son propre fils, Brice L., 23 ans. Il est le dernier membre de la famille à avoir été en contact avec sa grand-mère. « Son fils, qui vivait avec sa grand-mère, avait prétendu que, quelques semaines après le réveillon de Noël, son aïeule avait subitement quitté Paris pour suivre un riche Mexicain. Il a également précisé que sa grand-mère lui avait laissé sa carte bancaire pour ses dépenses quotidiennes », a indiqué une source proche du dossier.

 

« Peur d’être accusé de son meurtre »


La fille de Thérèse Champtoussel avait signalé à la gendarmerie la disparition inquiétante de sa mère. Entendu à la fin du mois de mars, le jeune homme avait maintenu sa version des faits avant de reprendre la direction de la Bretagne, où il s’est installé au mois de janvier dernier et où il exerce la profession de commercial. Interpellé le 9 mai au domicile de son père dans le Val-d’Oise, Brice L. a reconnu avoir retrouvé sa « grand-mère morte dans son logement » avant d’avoir dissimulé son corps dans cette poubelle, « de peur d’être accusé de son  meurtre ».


D’après une source judiciaire relayée par Le Parisien, « Le cadavre était déposé au fond de la poubelle, recouvert avec un matelas. Le conteneur était fermé hermétiquement avec des sacs plastiques attachés avec du ruban adhésif tout autour du couvercle. Un pouf avait même été placé sur la poubelle. » L'autopsie du corps de Thérèse Champtoussel a démontré qu'elle avait supporté de nombreuses violences avant de succomber. Brice L. a quant à lui assuré aux enquêteurs qu'il ne serait « jamais jugé », au vue de « son état psychologique ».