Le prix des plaques des taxis parisiens à la baisse
Publié le Par Raphaël Didio
Le prix des plaques des taxis parisiens a considérablement baissé suite à la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC).
Le conflit opposant les taxis aux VTC aura fait finalement fait quelques heureux. Le prix des plaques des taxis parisiens affiche une baisse conséquente depuis quelques mois. Les taxis peuvent déterminer le cours de «l'autorisation de stationnement», soit la licence, grâce à un document délivré à Paris par la Préfecture de police. D’après les chiffres de cette dernière et des syndicats professionnels, les prix ont été diminués de 25 % depuis janvier 2013, soit 200 000 € la plaque.
Si cette licence est attribuée gratuitement après 15 à 18 ans de service, le titulaire peut la céder aux plus pressés, ce qui implique alors une fluctuation du cours en fonction de l’offre et l’amende. Joint par Le Figaro, Nordine Dhamane, secrétaire général adjoint de FO-taxis, explique que «Les ventes ont baissé sensiblement ces derniers temps, à cause des mesures proposées par le rapport Thévenoud pour redéfinir les relations entre VTC et taxis. En d'autres temps, pendant la guerre d'Irak par exemple, les prix avaient nettement baissé à cause de craintes sur la sécurité qui avaient limité les voyages aériens.»
A Paris, on recense 17 736 taxis officiellement répertoriés. «C'est plutôt 18.500 plaques, précise au Figaro Yann Ricordel, directeur général de la plate-forme des Taxis Bleus. On accorde plus de 700 plaques par an dans la capitale mais les comptes évoluent tout le temps.» Cette baisse significative du cours des plaques serait une façon de justifier le mécontentement quant à l’évolution future de la réglementation.
Si cette licence est attribuée gratuitement après 15 à 18 ans de service, le titulaire peut la céder aux plus pressés, ce qui implique alors une fluctuation du cours en fonction de l’offre et l’amende. Joint par Le Figaro, Nordine Dhamane, secrétaire général adjoint de FO-taxis, explique que «Les ventes ont baissé sensiblement ces derniers temps, à cause des mesures proposées par le rapport Thévenoud pour redéfinir les relations entre VTC et taxis. En d'autres temps, pendant la guerre d'Irak par exemple, les prix avaient nettement baissé à cause de craintes sur la sécurité qui avaient limité les voyages aériens.»
A Paris, on recense 17 736 taxis officiellement répertoriés. «C'est plutôt 18.500 plaques, précise au Figaro Yann Ricordel, directeur général de la plate-forme des Taxis Bleus. On accorde plus de 700 plaques par an dans la capitale mais les comptes évoluent tout le temps.» Cette baisse significative du cours des plaques serait une façon de justifier le mécontentement quant à l’évolution future de la réglementation.