Les Femen sont sous le choc après les violences d'hier.
Publié le Par Jennifer Declémy
Les Femen reviennent ce matin sur les violences qu'elles ont subies hier lors de la manifestation de Civitas anti-mariage gay.
Après l'agression de plusieurs militantes féministes des Femen hier par des membres de Civitas, ce groupuscule catholique d'extrême-droite qui a eu l'occasion hier d'afficher son homophobie dans les rues de Paris, les Femen et une journaliste également agressée, Caroline Fourest, sont revenues sur cet incident, toujours "choquées" par la violence dont elles ont fait l'objet.
"C'était le chaos. On m'a tapé la tête contre un capot de voiture (...) Mon amie Irina a a eu une dent cassée à cause d'un coup de poing. Une autre a reçu un coup de tête et a la lèvre fendue" raconte une des féministes dans Métro qui elle a ce matin un torticolis, le dos bloqué et une ecchymose sur le visage. Ces militantes envisagent d'ailleurs de porter plainte, comme l'a déjà fait Caroline Fourest, victime d'une très violente agression hier.
"Voyant mon appareil (mais sans me reconnaitre dans un premier temps) ils m'ont jeté au sol. Ma tête a violemment heurté le bitume quand j'ai senti les coups de pied pleuvoir, sur tout mon corps. Je me suis relevée. L'un des agresseurs a arraché mon bonnet et ils m'ont reconnu. Je leur ai tenu tête. Ils ont hurlé mon nom en me menaçant 'cours sale pute'. Avant de me pourchasser pour me tabasser une seconde fois. A coup de poings dans le dos, ils m'ont fait tomber au sol, reprise des coups de pied. Je me suis relevée. D'autres ont repris la chasse à coup de poings dans le dos et dans la tête. Jusqu'à ce qu'une voiture de police arrive et que je sois hors de portée" a expliqué sur son blog la journaliste.