Piégés dans les catacombes
Publié le Par Florie Valsot
Digne d’un scénario de film d’angoisse, un groupe de jeunes gens décident de passer la soirée dans les catacombes de Paris, quand soudain, le piège se referme sur eux… Ils sont perdus !
48, c’est le nombre d’heures où ils sont restés bloqués
Lundi 25 juillet, cinq amis décident de partir faire la fête dans les catacombes. Ils ont bu et trois d’entre eux commencent à ne plus retrouver leur chemin. La jeune femme âgée de 22 ans et les deux jeunes hommes de 24 et 25 ans, tombent de fatigue, ils s’enfoncent petit à petit dans les galeries souterraines du réseau immense qu’est celui des catacombes, tandis que les deux autres remontent sans difficultés après les avoir cherché.
Les recherches
Leurs amis ont tenté de les retrouver, mais en vain. Ils remontent à la surface et les 3 jeunes gens « manquent à l’appel ». La première nuit s’achève, ils ne savent pas où ils se situent exactement, la panique s’installe… Ils décident de laisser un appel au secours à celui qui le trouvera, dans la zone des ossuaires des catacombes (c’est l’endroit où ils se trouvent à ce moment-là) : « il est 6h30 ce mercredi 27 juillet. Nous sommes perdus. Nous nous dirigeons vers le Sud » peut-on lire sur le message.
Le même jour, leurs amis préviennent la police, le service de la BRDP (brigade de répression de délinquance contre les personnes) prévient à son tour des spécialistes de ce genre de situation. La DOPC (des policiers du groupe d’intervention et de protection de la direction de l’ordre public et de la circulation) recherche les 3 jeunes gens perdus. Il est 13h30 quand six groupes, soit 35 enquêteurs sont envoyés dans les galeries pour les sauver. « A cette profondeur, aucun réseau – radiophonique ni téléphonique – ne passe, les points de situation ne peuvent être effectués qu’à l’occasion de remontées dans des puits », peut-on lire sur le flash info de la Préfecture de police parue le 28 juillet à 16h30.
Les équipes de police sont donc obligées de remonter à la surface pour pouvoir communiquer toutes traces éventuelles des disparus. Le moindre détail est précieux pour retrouver les jeunes gens. A 15h30, une des équipes trouve le message de SOS et alerte les autres chercheurs lors de leur remontée. Ils apprennent alors qu’une autre équipe a retrouvé les jeunes gens un quart d’heure avant. Les victimes de ce piège infernal voient enfin le jour à 15h55 (le temps de revenir à la surface). A bout de force, épuisés et traumatisés, le groupe d’amis s’était endormit dans une des galeries souterraine. « Le dernier groupe de policiers est remonté à 17h30, l’issue des opérations ne pouvant leur être communiquée qu’au fur et à mesure des prises de contact », lors des remontées à la surface, lit-on dans le flash info de la Préfecture de police.
Malgré tout, le groupe d’amis est en bonne santé mais l’un d’entre eux reste en état de choc. Ils ont été pris en charge par les pompiers et ont confié leur calvaire à la police.
Ils encourent tout de même une amende pouvant s’élever à 135 euros car il est interdit de pénétrer dans les catacombes de la ville !