Michel : ça ne pouvait pas tomber plus mal
Publié le Par Fabrice Bluszez
Une affaire assez épouvantable pour les acteurs et pour le ministre de l'Intérieur : samedi 21 novembre, des policiers auraient tabassé un homme qui ne portait pas de masque en allant le chercher dans le studio d'enregistrement où il travaillait.
Ce jeudi 26 novembre, devant le tollé et les millions de vues de la vidéo publiée par le site Loopsider et David Perrotin, le ministre de l'Intérieur a suspendu quatre policiers. Ça ne pouvait pas tomber plus mal. Le projet de loi dit Sécurité globale comporte un article contesté visant à interdire de publier les vidéos des visages des policiers et gendarmes et suscite des manifestations (la prochaine ce samedi). Le texte pourrait être réécrit, annonce LeFigaro.
Il a été compris qu'on interdirait de filmer les forces de l'ordre en action lors de manifestations, donc en cas de débordement. Or, des actions violentes, il y a toujours, légitimes ou pas... Déjà l'évacuation de tentes à Paris, place de la République, lundi 23, avait provoqué des protestations. Un commissaire faisant un croche-pied à un migrant a été repéré et passera en conseil de discipine, note LeFigaro.
Michel, un producteur de musique, a été tabassé par trois policiers samedi dernier à Paris. Ils l’ont ensuite accusé à tort d'avoir voulu prendre leurs armes et de rébellion.
Mais les policiers ignoraient une chose : tout a été filmé. pic.twitter.com/PTo71fzJzP
On peut considérer que cette présentation des faits, avec un commentaire sur les images, est volontairement hostile aux forces de l'ordre et favorable au plaignant, Michel Zecler. Voici donc la vidéo complète (même source).
DOCUMENT: la séquence intégrale des 13 minutes de l'agression policière contre un producteur de musique parisien. Attention: images difficiles de violences et d'insultes racistes. pic.twitter.com/37EbfgID2T
— Loopsider (@Loopsidernews) November 26, 2020