Thomas Brail : 3 semaines dans son arbre
Publié le Par Fabrice Bluszez
La solidarité s'organise autour de l'arboriste Thomas Brail qui occupe depuis trois semaines, ce mardi 17 septembre, un arbre face au ministère de la Transition écologique, à Paris.
Vingtième jour, note-t-il ce lundi 16, et donc, ce 21 mardi, trois semaines vécues juché au sommet d'un arbre, face au 246, boulevard Saint-Germain. Thomas Brail, engagé pour la survie de 25 platanes à Condom (Gers), a révélé des combats dans d'autres villes pour sauver des arbres âgés face à des projets d'aménagement immobilier ou de voirie destructeurs. Il l'explique sur la page facebook du Groupe national de surveillance des arbres.
Les allées d'arbres et alignements d'arbres qui bordent les voies de communication constituent un patrimoine culturel et une source d'aménités, en plus de leur rôle pour la préservation de la biodiversité et, à ce titre, font l'objet d'une protection spécifique. Ils sont protégés, appelant ainsi une conservation, à savoir leur maintien et leur renouvellement, et une mise en valeur spécifiques.
Le fait d'abattre, de porter atteinte à l'arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l'aspect d'un ou de plusieurs arbres d'une allée ou d'un alignement d'arbres est interdit, sauf lorsqu'il est démontré que l'état sanitaire ou mécanique des arbres présente un danger pour la sécurité des personnes et des biens ou un danger sanitaire pour les autres arbres ou bien lorsque l'esthétique de la composition ne peut plus être assurée et que la préservation de la biodiversité peut être obtenue par d'autres mesures. Des dérogations peuvent être accordées par l'autorité administrative compétente pour les besoins de projets de construction.
Le fait d'abattre ou de porter atteinte à l'arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l'aspect d'un ou de plusieurs arbres d'une allée ou d'un alignement d'arbres donne lieu, y compris en cas d'autorisation ou de dérogation, à des mesures compensatoires locales, comprenant un volet en nature (plantations) et un volet financier destiné à assurer l'entretien ultérieur.