Un gendarme pour remettre de l'ordre à la SPA ?
Publié le Par Fabrice Bluszez
Le général de gendarmerie Jacques-Charles Fombonne pourrait succéder à Natacha Harry à la tête de la SPA le 16 juillet.
Au quotidien Le Monde, Denis Cosnard a repéré la nomination au conseild'administraion d la SPA, trois jours avant la démission de Natacha Harry, du général Jacques-Charles Fombonne. Un gendarme, pas n'importe lequel : il a dirigé le Centre national de formation de la police judiciaire, à Rosny-sous-Bois, rapporte Paris-Normandie. Le journal professionnel L'Essor le présente ainsi...
Jacques-Charles Fombonne, une “figure”, de la police judiciaire de la Gendarmerie, qui a notamment piloté le projet Ariane ayant vu les fichiers Stic de la Police et Judex de la Gendarmerie fusionner pour donner naissance au traitement des antécédents judiciaires (TAJ). Jacques-Charles Fombonne, docteur en droit, diplômé de l’école du notariat, titulaire du certificat d’aptitude à la profession d’avocat, et qui a fait un passage dans le justice administrative, est aussi un romancier de talent (Cadavre à décharge) qui a obtenu le prix littéraire de la Gendarmerie en 2003. Mais le colonel Fombonne est aussi l’un des officiers qui a défendu lors du conseil d’enquête les officiers impliqués dans la calamiteuse “affaire des paillotes”.
Contestations
Du côté des opposants à Natacha Harry, on relève que cette cooptation d'une personnalité extérieure par l'ex-présidente ressemble à une utlime manoeuvre. Il faudra passer par une élection le 16 juillet. L'idée d'une démission du conseil d'administration et d'une élecion globale anticipée (elle est prévue en 2019) est avancée.
Alaln Lambert, du Journal de la protection animale, pense qu'il faudrait revoir le fonctionnement de la SPA, arc-boutée sur la défense de son nom comme "une marque" et ignorant les autres associations de protection animale, qu'elles aient des refuges "concurrents" ou soient engagées dans un combat plus militant au service de tous les animaux, comme L214. Reste enfin a régler le problème de l'éviction de la responsable du refuge de Hermeray (Yvelines), qui apparaît comme une vengeance personnelle. La pétition de soutien à Céline Ravenet approche des 20.000 signatures.