Drones : encore des survols à Paris

Les pilotes de drones défient de nouveau les autorités. Une semaine après les premiers survols, la police a reçu une dizaine de signalements dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 mars. Cette fois, ce sont les portes de Bagnolet, de Charenton et de Vincennes qui ont été survolés, ainsi que « le quartier de la tour Eiffel », indique France Info. Le château de Versailles aurait également été visé, selon Le Parisien.
 

Selon la radio du groupe Radio France, une patrouille de police aurait poursuivi l’un des engins entre la porte de Montreuil et celle de Vincennes. Mais les pilotes ont réussi à récupérer l’aéronef et à prendre la fuite avant que les forces de l’ordre n’aient pu intervenir. Les auteurs de ces vols encourent une peine maximale d’un an de prison et de 75 000 euros d’amende. Interrogé par France Info, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a assuré que « le jour où on pourra trouver, et on trouvera, ceux qui s’amusent à cela, il y aura des sanctions ».
 

Face à ces pratiques illégales de plus en plus courantes – « soixante survols de drone » ont été recensés au-dessus de sites nucléaires et de Paris depuis le 5 octobre 2014 – le ministre de l’Intérieur a indiqué avoir pris « des mesures préventives destinées à informer les utilisateurs de ces engins […] du risque de peine encourue en cas d’infraction ». Le survol d’agglomérations par des aéronefs est strictement interdit sans autorisation de la préfecture de police et de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Dans un communiqué datant du 26 novembre 2014, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale indique qu’il travaille sur « la mise en œuvre et le développement des moyens techniques de détection et d’interception de ces aéronefs de petite taille ». Un million d’euros doit y être consacré.
 

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