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Législatives : le bilan du travail parlementaire des députés du Val-d’Oise.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Si la plupart des députés sortants du 95 qui se représentent disposent d'un bon bilan parlementaire, tel n'est pas le cas d'un élu en particulier, Jean Bardet, qui s'est illustré par son absentéisme et son manque d'implication total ces cinq dernières années.

 

Ce sont huit députés du département du Val-d’Oise qui tenteront leur chance les 10 et 17 juin prochain pour conserver leurs postes à l’Assemblée nationale. Si la plupart se distinguent par une très bonne implication dans le travail parlementaire, seul un député sort du lot en affichant un taux de présence quasiment nul au Palais Bourbon.

·         Les bons élèves.

Ils sont trois à émerger et à démontrer un taux de présence élevé ainsi qu’un travail de fond à l’assemblée nationale. François Pupponi tout d’abord, seul député socialiste du département, y représente bien son département. Membre de la commission des affaires économiques, le maire de Sarcelles intervient beaucoup en séance plénière et en commission, et notamment sur les sujets du logement et de la lutte contre l’exclusion. Il a également rédigé trois rapports, mais aucune proposition de loi.

Axel Poniatowski ensuite est un député extrêmement actif. Président de la commission des affaires étrangères, l’élu UMP est constamment présent au Palais Bourbon où il se distingue par une multitude d’interventions, surtout en commission naturellement. Il est également l’auteur de six rapports parlementaires et d’une proposition de loi sur l’obésité infantile.

Jérôme Chartier enfin, membre de la commission des finances et nouvelle pousse de l’UMP, est très présent dans l’enceinte du Palais Bourbon où il a intervenu pas moins de 1329 fois en séance plénière. Auteur de huit rapports et d’une proposition de loi sur l’augmentation des revenus des salariés à temps partiel, il est autant présent en commission qu’en séance plénière.

·         Les élèves moyens.

Ils sont quatre députés, travaillant régulièrement mais étant nettement moins présents que leurs collègues cités ci-dessus. Au premier rang, Yanick Paternotte, député UMP qui dispose d’un taux de participation en commission et en séance plénière plutôt bon. Membre de la commission du développement durable, il a rédigé huit rapports parlementaires et cinq propositions de lois dont une sur la procédure des parrainages, sur la relance de l’épargne retraite ou encore sur la limitation du cumul des mandats sociaux.

Vient ensuite Georges Mothron, député UMP de la commission de la défense, qui affiche un taux de présence moyen à l’Assemblée, même s’il est beaucoup intervenu sur le thème du logement. Il est l’auteur de deux rapports parlementaires et de cinq propositions de lois. Au même niveau plus ou moins, on retrouve Philippe Houillon, membre de la commission des lois, qui travaille plus en commission qu’en séance plénière, et a rédigé onze rapports parlementaires et deux propositions de lois. Enfin, Claude Bodin affiche le même profil que Philippe Houillon, avec une présence plus régulière en commission des lois qu’en séance. Auteur de sept rapports parlementaires et de dix propositions de lois, il s’intéressa notamment à l’idée d’une mise en place d’un couvre-feu pour les aéroports français.

·         Le mauvais élève.

Il se représente dans la troisième circonscription du 95 et pourtant son travail durant cinq ans fut quasiment inexistant. Membre de la commission des affaires sociales, Jean Bardet s’illustra par un fort taux d’absentéisme, le dépôt de zéro proposition de loi et un seul rapport parlementaire.