Le patron de PSA ne veut pas d'une aide de l'état.
Publié le Par Jennifer Declémy
Après avoir annoncé la fermeture du site d'Aulnay et la suppression de 8 000 postes, le patron de PSA rejette catégoriquement l'idée d'une aide de l'état.
Alors que le Gouvernement se mobilise actuellement sur ce problème, le PDG de PSA Peugeot Citroën a rejetté ce matin la possibilité de faire intervenir l'état français pour conserver les 8 000 postes et garder ouvert le site de PSA Aulnay.
"Nous avons une sécurité financière importante, ce qui fait que le sujet n'est pas à l'ordre du jour. Mettre de l'argent dans le groupe n'est pas ce qui remplira nos usines" a déclaré Philippe Varin ce matin lors d'une conférence de presse. Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg ont néanmoins annoncé ce matin qu'un grand plan pour l'industrie automobile serait présenté le 25 juillet prochain. Les syndicats eux ont déclaré la guerre au groupe PSA.