Européennes : qui êtes-vous Dominique Jamet (DLR) ?

2 janvier 1982. Dans l’émission « Droit de réponse » présentée par Michel Polac, cinq habitués du plateau se crêpent le chignon en débattant sur le journal polémique Minute, déjà connu à l’époque pour ses positions sulfureuses. Parmi eux, le professeur Choron, le journaliste Jean-François Kahn et… Dominique Jamet, qui défend le magazine. Journaliste de profession, l’homme est un habitué des médias. Le genre d’invités dont on sait que les commentaires feront réagir à coup sûr.

Ecrivain et journaliste… polémiste

Dominique Jamet commence sa carrière de journaliste en 1958 mais très vite il devient plus éditorialiste qu’homme de terrain. Titulaire d’une licence de lettres classiques, il sera chroniqueur-éditorialiste au Figaro Littéraire avant de se pencher sur des sujets plus politiques au quotidien France Soir, sur France Inter ou encore sur TF1.
 

Entre temps, le journaliste s’est forgé une solide carrière d’écrivain. Il publie des romans mais aussi des essais sur son thème de prédilection : la politique. Lettre ouverte à la droite la plus mal à droite du monde en 1983, Demain le Front ?  en 1995, La France tranquille de François Mitterrand en 1998… Des titres qui correspondent aux partis pour lesquels Dominique Jamet s’est senti plus ou moins proche.

Mitterrand, Ménard, Dupont-Aignan

Car si l’homme de lettres n’a jamais été élu (hormis au conseil municipal de Châtellerault), il a souvent « flirté » avec  la politique. Il fut d’abord secrétaire d’André Fanton, député gaulliste, avant d’être nommé par François Mitterrand président de la Bibliothèque nationale de France après avoir défendu le projet. En 2011, il créé le site internet polémiste Boulevard Voltaire avec un autre journaliste reconverti en politique, Robert Ménard récemment élu maire de Béziers soutenu par le Front national. Lui décide de se lancer très tard dans la politique en rejoignant le parti de l’ancien UMP Nicolas Dupont-Aignan en 2012. Il y prend très vite la vice-présidence en novembre 2013. Aujourd’hui, l’écrivain se confronte à son premier scrutin, celui des Européennes en Ile-de-France pour défendre la liste gaulliste « Ni systèmes, ni extrêmes ».