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Melun : bagarre à trois

Publié le  Par Patrick Béguier

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Le maire sortant UMP devra affronter la gauche et un divers droite au second tour. Les jeux sont loin d'être faits.

    Gérard Millet (UMP) est maire depuis 2002. Il avait été élu en 2008 avec un score de 51,87% face à la liste "gauche-centriste" de Michel Marciset (48,13%). Un score serré donc. Et l'on pouvait supposer que la majorité sortante rencontrerait de grosses difficultés en 2014, compte tenu des résultats obtenus par le PS aux dernières législatives et de la montée du FN aux cantonales. Finalement, Gérard Millet sort en tête du premier tour avec 36,10%, mais la gauche n'est pas très loin puisque François Kalfon est à 32,12%. Et surtout, Denis Jullemier (divers droite, mais qui s'affirme "sans étiquette") atteint presque 22% des suffrages exprimés. Le candidat (et conseiller général) avait été très offensif pendant la campagne en dénonçant une "ville endormie" qui devait revaloriser ses atouts et ses talents. Les Melunais ont été apparemment sesibles à son discours, d'autant que certains problèmes, comme le contrat Veolia, ont sérieusement tendu l'atmosphère.   De son côté, François Kalfon, délégué national du PS, qu'étaient venus soutenir Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls, a souffert de son parachutage et d'une polémique de dernière minute sur un projet de centre culturel musulman.   L'extrême gauche (2,70%) et EELV (7,25%) auront du mal à peser sur le combat du second tour.