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Gilets jaunes, acte 18 : le Grand Débat sent le roussi

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © Dr


Ce samedi 16 mars, une banque et le restaurant Fouquet's ont été incendiés et la réponse du gouvernement porte sur la sécurité. Le "Grand Débat" qui s'achève n'a pas suffi. Ni la loi anti-casseurs.

Ce samedi 16 mars marque un tournant dans la révolte des "gilets jaunes". Non seulement le mouvement, qu'on annonçait affaibli, persiste mais il est débordé par des casseurs qui s'en sont pris à des symboles de "la richesse", sur les Champs-Elysées, à Paris. Bilan : 60 blessés dont 17 membres des forces de l'ordre et 11 habitants lors de l'incendie d'une agence bancaire, 200 arrestations. Des dizaines de boutiques de luxe ont été pillées. Cinq kiosques à journaux détruits par le feu...

 

Avec 32.000 manifestants dans tout le pays dont 10.000 à Paris, on ne peut pas dire que le mouvement des Gilets jaunes, ce 18e samedi, soit mourant. Les causes sont profondes et les images dun ministre de l'Intérieur en boîte de nuit ou du Président au ski sont mal venues. La loi anti-casseurs vient d'être votée au Sénat. Elle comporte des mesures contraires au droit de manifester. Pourtant, cette fois, les casseurs, habillés de noir, cagoulés, ont mis à sac les Champs-Elysées...


L'image du week-end...

 

Qui a fait ça?? Excellent!! #Macron #GiletsJaunes #Fouquets pic.twitter.com/CmKYCjIQ0S

— Conrad Van Orton (@ConradOrton) 17 mars 2019

 

 

La réalité des Champs-Elysées, d'abord une manifestation...

 

ENORMISSIME les #giletsjaunes samedi 16 mars 2019 #Acte18 , du jamais vu #acteXVIII #Paris pic.twitter.com/k06A18mlVm

— camille (@camille82393901) 17 mars 2019

 

 


La casse rapportée par TF1...

 

Les Champs-Elysées saccagés au lendemain des violences des Gilets Jaunespic.twitter.com/BhOuvm2tVr

— Alfons López Tena #FBPE (@alfonslopeztena) 17 mars 2019

 

 


La réponse d'un manifestant et du Président...


 

 

Hier, j'ai manifesté pacifiquement sur les #ChampsElysees pour l'#acte18 des #GiletsJaunes.

J'en suis fier.

N'en déplaise à Emmanuel #Macron et à ses relais médiatiques, qui les calomnient sans relâche, je resterai aux côtés des #GiletsJaunes. pic.twitter.com/gi5yjoF00Y

— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) 17 mars 2019

Légalement, la réponsabilité ne peut être collective. C'est une absurdité. En droit français, la responsabilité est toujours individuelle. Accuser les uns d'être responsables du comportement des autres est juridiquement inepte.