Gilets jaunes : le pouvoir choisit la fermeté
Publié le Par Fabrice Bluszez
Le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé des lois restreignant le droit de manifester, les heurts persistant chaque samedi autour du mouvement des gilets jaunes.
Samedi 12 janvier, pour l'acte 9 de la mobilisation des gilets jaunes, Édouard Philippe annonce un effectif de 80.000 membres des forces de l'ordre mobilisés dans tout le pays et le retour des blindés de la gendarmerie à Paris. Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, a rencontré les gendarmes blessés samedi dernier par le boxeur Chrisophe Eddinger et a évoqué, face aux ultras, une "ultra-fermeté".
Ceux qui disent que 50 000, 100 000 personnes dans la rue suffisent à destituer le président et à invalider le résultat des élections s’inscrivent directement contre nos institutions : ils n’auront jamais raison dans notre pays. #Le20H pic.twitter.com/rfa7sCLBeq
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 7 janvier 2019
La loi sera aussi adaptée pour réprimer plus sévèrement l'organisation de manifestation non déclarées. Le port d'une cagoule passerait de contravention à délit.
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Honte à ceux qui vous insultent.
Honte à ceux qui vous frappent.
Car à travers vous, c'est la République qu'ils outragent. pic.twitter.com/uAvIuNgNPJ