Ukraine : un accord conclu, Ioulia Timochenko bientôt libérée
Publié le Par Roxane Bayle
Après trois jours de violences à Kiev, le président ukrainien Ianoukovitch a annoncé l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle anticipée, une réforme constitutionnelle et la formation d'un gouvernement d'union nationale. Le parlement a voté le retour à la Constitution de 2004.
Est-ce une sortie de crise ? Le Conseil d'Euromaidan, qui représente les manifestants de l'opposition, a accepté la proposition de la présidence ukrainienne aujourd'hui, sous certaines conditions, dont celle de revenir à la Constitution de 2004 qui limite les pouvoirs du président, ce qui est désormais chose faite.
Une nouvelle élection présidentielle anticipée est prévue ainsi que la formation d'un gouvernement d'union nationale. Néanmoins, la présidence n'a donné aucune échéance.
Vers la libération d’Ioulia Timochenko
Quelques manifestants ne sont pas entièrement satisfaits de cet accord et font route vers les locaux présidentiels. Du côté de l'Union Européenne, on appelle à la mise en œuvre de cet accord : "Après les violences inacceptables, insupportables, injustifiables, qui ont endeuillé l'Ukraine au cours des derniers jours, le président de la République appelle à la mise en œuvre dans son intégralité et dans les meilleurs délais de l'accord qui vient d'être signé", déclarait François Hollande dans un communiqué. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union Européenne ont décidé de priver de visas les responsables ukrainiens et de geler leurs avoirs. John Kerry, secrétaire d'Etat aux Etats-Unis, a appelé à la fin des violences.
Selon les dernières informations qui nous parviennent, le Parlement ukrainien a également destitué le ministre de l'Intérieur, Vitaly Zakharchenko, de ses fonctions. De plus, ils ont voté une loi qui permet la libération de l'ex-ministre Ioulia Timochenko, fervente opposante de Viktor Ianoukovitch. Elle avait été condamnée, en 2011, à sept ans de prison pour abus de pouvoir dans le cadre de contrats gaziers.
Les manifestations ultra-violentes de ces trois derniers jours ont causé la mort d'une centaine de personnes.
Une nouvelle élection présidentielle anticipée est prévue ainsi que la formation d'un gouvernement d'union nationale. Néanmoins, la présidence n'a donné aucune échéance.
Vers la libération d’Ioulia Timochenko
Quelques manifestants ne sont pas entièrement satisfaits de cet accord et font route vers les locaux présidentiels. Du côté de l'Union Européenne, on appelle à la mise en œuvre de cet accord : "Après les violences inacceptables, insupportables, injustifiables, qui ont endeuillé l'Ukraine au cours des derniers jours, le président de la République appelle à la mise en œuvre dans son intégralité et dans les meilleurs délais de l'accord qui vient d'être signé", déclarait François Hollande dans un communiqué. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union Européenne ont décidé de priver de visas les responsables ukrainiens et de geler leurs avoirs. John Kerry, secrétaire d'Etat aux Etats-Unis, a appelé à la fin des violences.
Selon les dernières informations qui nous parviennent, le Parlement ukrainien a également destitué le ministre de l'Intérieur, Vitaly Zakharchenko, de ses fonctions. De plus, ils ont voté une loi qui permet la libération de l'ex-ministre Ioulia Timochenko, fervente opposante de Viktor Ianoukovitch. Elle avait été condamnée, en 2011, à sept ans de prison pour abus de pouvoir dans le cadre de contrats gaziers.
Les manifestations ultra-violentes de ces trois derniers jours ont causé la mort d'une centaine de personnes.