François Hollande insiste sur l’urgence d’une action en Syrie et au Mali.

 

Pour son premier discours devant l’assemblée générale des Nations unies, François Hollande a choisi de concentrer ses propos sur la Syrie et le Mali, en demandant une intervention rapide de l’ONU. Comme demandé par Bamako, le président français a également choisi de soutenir une intervention internationale dans le pays, pour chasser l’Aqmi, qui a pris le contrôle du nord du pays.

 

« La première des urgences s’appelle la Syrie. Nous avons le devoir d’agir, d’agir ensemble et d’agir vite, car il y a urgence » a insisté le chef de l’état, demandant l’ONU à « protéger les zones libérées » mais aussi aux pays présents de « reconnaitre le gouvernement provisoire, représentatif de la nouvelle Syrie libre, lorsqu’il sera formé ».

 

« Sans attendre, je demande que les Nations unies accordent dès maintenant au peuple syrien tout le soutien qu’il nous demande et protègent les zones libérées, en assurant une aide humanitaire pour les réfugiés » a également souligné le président Hollande qui se demande « combien de temps faudra-t-il attendre pour que l’ONU réagisse ? Combien de morts faudra-t-il attendre, comment admettre plus longtemps la paralysie de l’ONU ? ».

 

Concernant la situation malienne, François Hollande estime que la situation est tout simplement « insupportable, inadmissible, inacceptable. Il n’y a pas de temps à perdre (…) Il faut que le Mali retrouve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel ».