Bouclier antimissile : François Hollande pose ses conditions
Publié le Par Jennifer Declémy
Actuellement présent au sommet de l'Otan à Chicago, François Hollande, hostile au principe de bouclier anti-missile, pose ses conditions face aux alliés.
S'il n'oppose pas un veto de principe à ce projet de bouclier antimissile, François Hollande veut néanmoins y mettre des conditions claires et nettes avant que cette idée ne se concrétise sur le territoire européen. Projet fortement soutenu par les Etats-Unis, dont l'idée initiale venait de Georges W.Bush et avait été validée par Nicolas Sarkozy en 2010, de nombreuses critiques s'élevent contre ce qui semble être une nouvelle course aux armements.
Le président français a donc donné son accord, mais à quatre conditions seulement : que la dissuasion nucléaire de la France ne soit pas remise en question ; que le projet fasse appel aux industries de l'armement européennes ; que des mécanismes politiques soient définis pour savoir qui aurait le contrôle de la décision de déclencher les tirs de riposte ; le projet devra être contrôlé d'un point de vue financier.