Liban : Naïm Qassem nouveau chef du Hezbollah
Publié le Par Fabrice Bluszez
Naim Qassem (ou Kassem) a été choisi comme nouveau chef par le mouvement terroriste islamiste Hezbollah. Les précédents ayant été éliminés par Israël, ce barbu au doux regard ne devrait pas faire long feu.
Naim Qassem, 71 ans, remplace Hachem Safieddine qui n'a pas survécu à un bombardement israélien au sud de Beyrouth (Liban), le 4 octobre. Comme Hassan Nasrallah avant lui, le 27 septembre... Qassem avait d'ailleurs choisi de s'éloigner du danger en passant quelques temps en Iran, jusqu'au 5 octobre, rapporte le Jerusalem Post. Il voyagea en avion accompagné du ministre des Affaires étrangères iranien.
L'annonce a été saluée par une salve de roquettes lancées du sud-Liban vers la localité de Dalton, en Israël, rapporte le journal libanais L'Orient-Le Jour. La parti Hezbollah, car c'est aussi un parti politique libanais, Qassem est libanais, a publié un communiqué...
« Le conseil de la choura du Hezbollah a élu le cheikh Naïm Kassem nouveau secrétaire général du Hezbollah. Nous demandons à Dieu de l’aider dans sa mission dans la direction du parti et de sa résistance. Nous promettons à notre martyr, sayyed Hassan Nasrallah, aux combattants de la résistance islamique et à notre peuple résistant à travailler ensemble pour réaliser les objectifs du Hezbollah et garder vive la flamme de la résistance. »
On chercherait vainement le mot "Liban"...
L'UNRWA indésirable à Gaza
L'autre information dans la zone, c'est la décision israélienne d'interdire les activités de l'UNRWA, une agence de l'ONU chargée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza... Ce que résume L'Orient-Le Jour :
Le Parlement israélien a voté lundi à une écrasante majorité en faveur d'un projet de loi interdisant les activités de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Israël, malgré les objections des Etats-Unis et de l'ONU. L'agence a dénoncé une mesure « scandaleuse » à son encontre, elle qui est le principal acteur des opérations...
Israël reproche aux gens embauchés sur place par l'Unrwa, qui sont donc des Palestiniens, de favoriser les activités terroristes du Hamas. Un peu comme dans les hôpitaux. L'existence d'un courant souterrain de résistance palestinienne est une menace. Mais derrière se profile la perspective d'une annexion ou d'un contrôle strict sur la bande de Gaza.
D'ailleurs, la décision de Parlement d'Israël concerne normalement le territoire d'Israël... Dont la bande de Gaza ne fait pas partie, officiellement.