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Emeute au Capitole : l'heure est à la répression

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


Après la "prise du Capitole", à Washington (Etats-Unis), mercredi, par des partisans de Donald Trump, les premières arrestations ont lieu. Une quinzaine pour commencer...

La première conséquence de l'incident est que le compte Twitter de Donald Trump est définitivement interdit pour "risque d'incitaion à la violence". Le compte personnel, @realDonaldTrump, dont il se sert quotidiennement, pas celui de la présidence qu'il n'utilise guère. Twitter et Facebook (des sociétés privées, rappelons-le) ont aussi "fait le ménage" en fermant ou en suspendant les comptes de personnalités "conspirationistes" ou de QAnon.
 

Les reconnaissez-vous ?
 

Le FBI recherche ces individus pour intrusion dans un bâtiment public, note la BBC.

 

Les personnes ayant participé à cette émeute (bilan : 5 morts) commencent à être identifiées et arrêtées. C'est assez facile, cette révolution de palais, l'invasion du Congrès (Chambre des Représentants et Sénat) n'a pas renversé le pouvoir : elle s'est arrêtée quand tout le monde a fait des photos, des selfies... On a ainsi aisément retrouvé l'homme installé dans le bureau de l'élue démocrate Nancy Pelosi, un certain Richard Barnett... L'homme aux cornes de bison, "Jake Angeli", a été arrêté ce samedi 9.

 

Richard Barnett, venu de Gravette (Arkansas). Il a depuis été interpellé (photo dr).


Comment dénoncer ? CNN vous indique où téléphoner, envoyer des photos, vidéos...

 

In a Thursday news conference, Washington's Metropolitan Police Department also asked the public to help identify those who may have committed crimes during Wednesday's rioting. The police department can be contacted at (202) 727-9099 or by texting 50411. A whistleblower holding an envelope. We offer several ways to reach our journalists securely. To submit videos or photos of the riot to the FBI, click here or go to fbi.gov/USCapitol. To submit information to the FBI, call ‪1-800-CALL-FBI (1-‪800-225-5324), click here or go to tips.fbi.gov.  

 

Sur les limites de cette "révolution"d'un soir, on notera quelques lignes de Mathieu Bock-Côté dans LeFigaro...

 

C’était la dernière scène d’une présidence ubuesque. Des partisans de Donald Trump, convaincus de s’être fait voler l’élection présidentielle de novembre dernier, ont pris d’assaut le Capitole, persuadés de mener une charge héroïque au cœur de la capitale américaine contre l’oligarchie, au nom du peuple qu’ils croyaient incarner. C’était aussi une scène du vieux monde, comme si la révolution, aujourd’hui, se faisait encore en lançant l’assaut contre le Parlement, au sommet duquel il suffirait de planter son drapeau pour d’un coup dominer un pays, et non pas en contrôlant les Gafam et ce qu’ils représentent.  


Cela dit, le pouvoir n'est pas non plus dans les "Gafam" qui ne gèrent qu'un média. C'est tout au plus un moyen pratique de commenter ou de rassembler.