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Un maire de Hauts-de-Seine démasqué sur ses préférences frontistes

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image © LP/Christine Henry


Le livre d'investigation sur le Front National qui doit sortir ne met pas seulement à mal le parti d'extrême-droite : il révèle également que le maire du Plessis-Robinson aurait des préférences pour le Front National.

Les révélations du livre de Claire Checcaglini ne compromettent pas seulement le Front National, mais aussi un maire UMP que la journaliste a pu rencontrer lors de la chasse aux parrainages qu'elle a mené, à couvert. Infiltrée dans le parti d'extrême-droite pendant huit mois, la journaliste a rencontré le maire en décembre et a alors appris des choses surprenantes.

D'emblée, le ton de Philippe Pemezec est clair : "moi, je ne suis jamais trompé d'ennemi, je suis de droite et j'ai même voté Jean-Marie Le Pen en 2002 contre Jacques Chirac". Volontiers sympathique avec ses interlocuteurs du Front National, l'élu leur explique être d'accord avec leurs idées, mais cherchant à se faire réélire en juin et alors qu'il est connoté trop à droite, il ne peut leur donner sa signature. Et quand on lui demande si, dans le cas où les signatures seraient anonymes il la donnerait, il répond oui avec un grand sourire.

L'élu PS qui va l'affronter en juin, Philippe Kaltenbach a réclamé que l'UMP intervienne sur ce sujet, mais le maire en question refuse de répondre aux questions et dénonce la lâcheté du procédé utilisé par la journaliste.

"Je peux vous dire qu'au Plessis, il n'y a pas beaucoup d'arabes, je fais très gaffe" lâcha-t-il également devant la journalistes infiltrée. Effectivement, il pourrait prenrde sa carte au FN.