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Rythmes scolaires : le porteur du projet à l’Education nationale démissionne

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

Crédit image © Capture d'écran Youtube


Jean-Paul Delahaye, numéro deux du ministère de l’Education nationale et porteur de la réforme des rythmes scolaires a présenté sa démission six jours avant la présentation du nouveau décret devant le Conseil supérieur de l’éducation.

Est-ce un hasard ou un désaveu ? Dans tous les cas, c’est un nouveau coup dur pour la réforme des rythmes scolaires et le nouveau ministre de l’Education nationale Benoit Hamon. Le directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco) Jean-Paul Delahaye, porteur du projet avec l’ancien ministre Vincent Peillon, a présenté sa démission mercredi 30 avril.

Démission précipitée

« Je le remercie parce qu’il avait remis sa lettre de démission dès le 4 avril, pour des raisons qui lui appartiennent. Je lui avais demandé s’il pouvait rester un petit peu pour me permettre une transmission optimale des dossiers », indiquait Benoit Hamon. Une démission prévue donc, mais précipitée. Le numéro deux de la rue de Varenne avait bien prévenu : il devait quitter son poste "avant l’été". Mais à six jours d’une présentation primordiale du décret aménageant la réforme devant le Conseil supérieur de l’éducation, ce départ précipité pose question.

Le nouveau décret en cause ?

Pendant plus de dix-huit mois, Jean-Paul Delahaye a défendu une réforme impopulaire auprès des maires de France. Le projet de décret pour « assouplir le cadre réglementaire » pourrait bien être au cœur de ce départ accéléré même si l’éviction de Vincent Peillon, dont il était très proche, reste l’argument principal. Selon Le Figaro, il ne supportait plus non plus les tensions avec le chef de cabinet du ministère, Alexandre Siné. Evitant la polémique, Benoit Hamon a préféré saluer « le grand directeur qu’il a été, dont les compétences sont unanimement appréciés ». La réforme des rythmes scolaires doit désormais résister au départ coup sur coup de ses deux principaux bâtisseurs.
 

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