Présidentielle : François Hollande précise ses positions sur le futur traité européen.

C’était nécessaire après l’intervention en grande pompe d’Angela Merkel aux côtés de Nicolas Sarkozy : hier soir, sur France2, le candidat socialiste a précisé sa proposition de renégocier le traité européen pour y ajouter un volet croissance. Vivement critiqué par l’UMP qui raille cette volonté de s’opposer à l’Allemagne, que le président sortant cite désormais comme une référence suprême, François Hollande a expliqué hier soir que le traité négocié serait forcément ratifié par le Parlement.

« Moi je souhaite qu’il y ait un traité qui puisse être voté par le Parlement après l’élection présidentielle. Et pour que ce traité puisse être voté, il devra être fortement négocié dans un sens qui permette aussi qu’il y ait en plus des disciplines budgétaires indispensables, un volet de croissance et d’emploi », a développé hier soir le candidat socialiste. Face aux accusations du tandem Merkozy qui rappelaient la veille au soir, sur la même antenne, qu’aucun traité européen n’avait été remis en cause après une alternance politique, François Hollande a tenu à rappeler que le traité de Maastricht avait lui été ratifié par le peuple.

Lors de cet entretien, le député de Corrèze s’est également prononcé pour un changement de la règle instituant les 500 signatures d’élus pour être candidat à l’élection présidentielle, mais pas tout de suite. Pour remplacer l’usage actuel, le socialiste évoque l’idée de parrainages citoyens.