Présidentielle : Nicolas Sarkozy dresse le bilan de sa diplomatie.
Publié le Par Jennifer Declémy
A 80 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy dresse le bilan de sa politique internationale depuis 2007.
Il n'y a pas qu'en matière économique et sociale que le président est fier de son action. Ce week-end est paru un entretien du chef de l'état avec la revue Politique internationale, pour dresser le bilan de sa diplomatie, et visiblement, le président sortant n'en est pas peu fier, lui qu'on a souvent décrit comme très bon sur la scène internationale.
"Je crois que l'action internationale, que j'ai menée au nom de la France (...) a été utile", résume-t-il lors de l'entretien, fier de pouvoir parler de son tandem avec Angela Merkel, sa présence sur la scène européenne, son intervention en Libye ou sa présidence du Conseil Européen au deuxième semestre 2008. Un des points importants pour lui fut la promotion du G20 par la France lors de la crise financière "qui a permis d'apporter une réponse concertée et coordonnée" à la crise selon lui.
Au niveau européen, Nicolas Sarkozy rappele avoir "convaincu nos partenaires européens de mettre en place un gouvernement économique européen dont la zone euro avait tant besoin", mais les deux actions dont il est le plus fier sont l'intervention libyenne et le cessez-le-feu entre la Russie et la Géorgie. En revanche, il concède quelques échecs, comme la réception de Kafhadi en décembre 2007, mais plaide-t-il, "il y a avait un consensus international pour considérer qu'il fallait dialoguer avec la Libye". Autre échec, la main tendue à Al-Assad en 2008.
Quant au printemps arabe, le chef de l'état avoue "avoir sous-estimé l'exaspération de peuples". Mea culpa donc.