Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Arnaud Montebourg lance son mouvement politique

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image ©


C'est aujourd'hui qu'a lieu le lancement officiel du mouvement politique du socialiste Arnaud Montebourg. Une façon d'existe après la primaire pour l'homme aux 17%.

C'est dans le quartier de la Bellevilloise (XXe arrondissement), l'endroit même où il avait fêté le soir du premier tour de la primaire socialiste son excellent score, qu'Arnaud Montebourg va lancer son propre mouvement politique, "la rose et le reseda", en présence notamment de Christine Taubira, Thierry Mandon ou Malek Boutih.

Défini comme "un mouvement sociétal et culturel", la rose et le reseda sera régi selon les normes de la loi de 1901 définissant le droit d'association et réunira socialistes et non-socialistes attachés au "redressement de la France", désireux "d'inventer de nouvelles formes politiques".

Le député de Saône-et-Loire dément cependant quitter le Parti Socialiste, ou ne plus soutenir son candidat dans la mesure où "la rose et le reseda sera pleinement engagé aux côtés de François Hollande". Néanmoins, jugeant toute rénovation de son parti impossible car ayant "atteint ses limites. C'est un parti d'administrateurs de collectivités locales coupés de la société. On y vit encore avec des idées léninistes du parti d'avant-garde éclairant les masses", Arnaud Montebourg veut rénover à la base, grâce à des conférences, des universités itinérantes, des écoles de formation et un think tank, nommé "Démarcations" et parrainé par Emmanuel Todd et Regis Debray.

A côté de l'animation de son mouvement politique, le troisième homme de la primaire continuer à jouer les VRP de François Hollande dans les usines de France, ravi de voir que, malgré sa défaite, "mon programme de démondialisation est en pièces détachées dans son programme". Mais l'avenir du socialiste reste flou : en cas de victoire de son nouvel allié, il n'est pas sûr qu'il rejoigne le Gouvernement, mais il ne siégera plus non plus à l'Assemblée nationale, s'interdisant de facto une parole nationale et représentative. Seule certitude pour lui : "c'est la survie nationale qui est en jeu", aussi certains à la gauche du PS, comme Benoit Hamon, n'hésitent pas à pronostiquer que le conseiller général pourrait construire son écurie présidentielle pour 2017 en "devenant le receptacle de décçus d'un pouvoir de gauche".