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Ayrault : bilan de sa première année à Matignon

Publié le  Par Nina G.

Crédit image © Parti socialiste-Flickr


Dans un entretien accordé à 20 minutes, le premier ministre explique vouloir tourner la page du mariage pour tous afin de se concentrer sur les réformes sociales (et sur l'emploi particulièrement).

 

Concernant son impopularité, le premier ministre estime que les sondages soulignent que "chaque mesure est appréciée" mais qu'il existe "un doute sur la réussite à long terme du gouvernement". Selon lui, cela ne constitue pas un "rejet", assurant "qu'on ne peut réformer et espérer être applaudi en même temps".   Interrogé sur le possible remaniement ministériel et l'ambition déclarée de Jean-Luc Mélenchon de devenir premier ministre, il assène :"c'est son droit mais les Français ont élu une majorité socialiste". Jean-Marc Ayrault revendique une attitude faisant preuve de "sang-froid" que d'aucuns perçoivent comme une discrétion exacerbée voire une certaine austérité.  Il appelle ses ministres et les parlementaires à "jouer collectif".     "Il faut donner du temps et des signes d'apaisement"   Le gouvernement semble désormais vouloir tourner la page du mariage pour tous. Dans l'entretien donné à 20 minutes, Jean-Marc Ayrault affirme que le gouvernement renonce à la PMA (procréation médicalement assistée) - une question particulièrement polémique. "On ne va pas ouvrir tous les jours un nouveau débat. Il y a un rythme pour chaque réforme. Je ne veux pas réformer en passant en force" assure-t-il. De fait, la PMA était déjà entérinée par le gouvernement. En effet, il avait renvoyé la question au Conseil national d'éthique, qui devait rendre un avis consultatif.    Revenir aux fondamentaux : le social    Jean-Marc Ayrault a rappelé la mise en place de "l'extension de la couverture maladie universelle complémentaire à 400 000 nouvelles personnes en juillet". Mais, le premier ministre veut particulièrement insister sur la "bataille de l'emploi" en cette période de chômage record. Et d'affirmer : "A présent, tous les leviers de la politique de l'emploi sont opérationnels (...) leur montée en puissance au cours des prochains mois est désormais notre priorité majeure".