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Crise UMP : Jean-François Copé confirme sa stratégie du pourrissement.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Le député-maire de Meaux explique dans une tribune au journal le Figaro qu'il ne veut plus parler d'un nouveau vote. Les parlementaires et les militants le réclament pourtant.

Il ne lui reste qu'une dizaine de jours à tenir et Jean-François Copé compte bien ne pas céder d'un pouce d'ici la trève des confiseurs. Dans une tribune à paraitre dans le journal le Figaro, le député-maire de Meaux indique en effet que "l'heure n'est plus à ergoter sur des histoires de vote et de revote à l'UMP et qu'il faut mettre fin à ces concours Lépine ridicules qui désespérent les militants". Dans son viseur, la proposition de Bernard Accoyer de faire voter les parlementaires la semaine prochaine sur l'opportunité et la pertinence d'un nouveau vote.

 

"Je ne peux plus accepter d'être caricaturé en diviseur alors que je fais tous les efforts pour rassembler notre famille" plaise ainsi Jean-François Copé pour qui "l'UMP n'est pas une aristocratie, c'est une démocratie. Ce ne sont ni les leaders d'opinion, ni les éditorialistes, ni les barons, mais bien les militants qui ont le pouvoir de décider de son avenir (...) L'élection que nous venons de vivre est l'histoire d'un favori des sondages qui n'accepte pas sa défaite".

 

"L'heure n'est plus à perdre notre temps et celui des français en prolongeant ce spectacle lamentable qui n'a que trop duré. Mes propositions sont connues, elles sont sur la table" conclut l'ancien ministre qui ne parviendra cependant pas à convaincre la majorité des dirigeants de l'UMP, comprenant son très proche Luc Chatel, qui veulent un nouveau vote. Le vote du 18 novembre a, on le sait maintenant, été vicié par de nombreuses fraudes : oubli de trois départements, dizaines de milliers de procurations frauduleuses ou encore une mauvaise organisation du scrutin visant à défavoriser directement François Fillon dans les circonscriptions lui étant favorables.