Présidence de l'UMP : la gauche, le FN et l'UDI jubilent.

L'UMP pleure, le reste de l'échiquier politique sourit jusqu'aux oreilles. Et si certains, comme l'extrême-droite de Marine le Pen affichent ouvertement leur jubilation, d'autres restent plus discrets, mais n'en pensent pas moins. La crise ouverte par la bataille Copé-Fillon laisse un boulevard politique aux autres partis politiques.

 

Le PS tout d'abord est ravi de voir qu'il n'est pas le seul à connaître les congrès tendus où les accusations de fraudes fusent et où le nom du vainqueur reste un grand mystère. Si sur Twitter les remarques ironiques n'ont cessé et c'est la ministre du logement qui a la palme du tweet le plus ironique, "donc ce n'était pas une hallucination et ce n'est pas fini...Là on est très très loin de tout ce qu'ont pu expérimenter les écologistes". Jean-Christophe Cambadélis s'est lui moqué de la "sarkodépendance" dont est victime l'UMP. "L'UMP refuse toujours de faire le bilan de sa défaite et de la ligne très à droite du sarkozysme" explique-t-il, ravi de voir que "à l'heure actuelle il est très difficile pour l'UMP d'incarner une alternative crédible à la gauche".

 

C'est justement ce que pense le Front national qui croit rêver devant ce scénario incroyable. Depuis hier soir les responsables de l'extrême-droite défilent pour se vanter face à cette déroute de l'UMP, à l'instar de Louis Aliot qui avoue trouver la situation "pas désagréable" dans la mesure où pense-t-il "beaucoup d'adhérents de l'UMP devant ce spectacle en tireront les conclusions et rompront avec leurs anciennes familles pour se battre à nos côtés". Même calcul chez l'UDI qui juge que ce scrutin qui tourne mal "atteste la pertinence de sa propre création (...) La création de l'UDI apporte aux français une nouvelle offre politique indépendante, moderne et ouverte, clairement inscrite dans l'opposition du centre-droit".