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Le Front de Gauche a présenté son contre-budget.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Les membres du Front de Gauche ont présenté cet après-midi un contre-budget qu'ils décrivent comme davantage marqué à gauche et anti-austéritaire.

 

Ce lundi après-midi à Paris, l’ancien candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a présenté à la presse son projet de contre-budget pour 2013, afin de bien marquer sa différence avec le projet de budget socialiste examiné en ce moment par le Parlement, et que les parlementaires FDG ne veulent pas avaliser. Pour le moment, la démarche est unique et n’a été initiée par aucun autre parti de l’opposition à François Hollande.

 

Le projet de budget de la gauche de la gauche propose des économies de 30,3 milliards d’euros grâce à une révolution fiscale comprenant un renforcement de l’impôt sur le revenu avec la création de 14 tranches, une « TVA grand luxe » de 33% et, également, une imposition renforcée des « hautes transactions immobilières » pouvant dégager 9,1 milliards d’euros. Outre ces économies, le projet du FDG insiste sur le Smic porté à 1 700 euros brut, un salaire maximum limité à 20 fois le salaire médian et le remboursement des aides publiques quand les entreprises viables licencient.

 

« Face à la crise, notre budget comprend que l’investissement et le partage des richesses sont les seules sources d’une relance de l’activité et de l’assainissement des finances publiques » insiste le projet de budget pour qui il est nécessaire qu’une « dynamique macroéconomique favorable à l’emploi » soit installée. « Contrairement au budget austéritaire de Jean-Marc Ayrault, le nôtre est juste et efficace économique » souligne le projet qui indique d’ailleurs une baisse automatique des déficits grâce à une telle politique budgétaire.

 

De manière plus générale, le projet propose de dégager des ressources en revenant sur de nombreux cadeaux fiscaux, telle la niche Copé, la niche sur les DOM-TOM, la TVA réduite dans la restauration, les niches anti-écologiques ou encore le crédit d’impôt pour les emplois à domicile. En revanche, est proposé de mettre fin à la taxe sur les mutuelles, le gel de barème de l’impôt sur le revenu ou encore une lutte « ferme et efficace » contre la fraude et l’évasion fiscale.