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Un ministre PS ne veut pas fermer définitivement la porte au gaz de schiste.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a estimé aujourd'hui qu'il ne sera pas possible de fermer définitivement la porte à l'exploitation du gaz de schiste.

Interrogé par le Figaro, le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a déclaré ne pas être favorable à ce que l'exploitation du gaz de schiste soit écartée "pour une éternité". Cette déclaration intervient alors que le rapport Gallois remis aujourd'hui à Matignon, préconise de se lancer dans l'exploitation du gaz de schiste, pourtant extrêmement polluant pour les nappes phréatiques et nocif en termes d'émissions de gaz à effet de serre.

 

"Aucun d'entre nous ne pense que le gaz de schiste est quelque chose qu'il faut pour l'éternité écarter" a assuré le ministre qui se dit donc en accord sur ce sujet avec le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, qui aimerait mettre le sujet sur la table. "Ce qu'il a dit, c'est qu'aujourd'hui on ne sait pas faire autrement que la fracturation hydraulique, donc on le fait pas" a précisé Alain Vidalies.

 

"J'ai des industriels qui sont dans ma circonscription qui lisent ces procédures, ils font beaucoup de recherches en ce moment. Ils sont bien conscients des dégâts aux Etats-Unis et du problème environnemental. En même temps, il y a cette richesse, et ce qu'a dit Arnaud Montebourg - qui rejoint ce qu'avait dit François Hollande - est important pour la France" conclut l'ancien député socialiste.