Le rapport Gallois prônerait une baisse des cotisations de 30 milliards pour les entreprises.

On ne saura que demain ce que contient le fameux rapport Gallois sur la compétitivité des entreprises, mais d'ores et déjà le journal les Echos annonce que le rapport plaide en faveur d'une baisse de 30 milliards des cotisations payées par les entreprises, mais aussi en faveur d'une exploitation du gaz de schiste, à laquelle François Hollande a déjà, très fermement, dit non.

 

Ce n'est pas la première fois qu'une telle hypothèse parait dans la presse, pour accréditer l'idée d'une baisse du coût du travail que préconiserait le rapport Gallois. Selon les Echos, cette mesure "concernerait une très grande majorité des emplois, puisqu'elle toucherait tous les niveaux de salaires jusqu'à 3,5 fois le Smic, soit près de 5 000 euros par mois".

 

Toujours selon le quotidien économique, "Louis Gallois vise en particulier l'industrie, le secteur le plus exposé à la concurrence, qui profite peu des allégements des charges actuels, centrés sur les bas salaires" mais "une vingtaine d'autres mesures dites hors coûts" figurent également dans le rapport Gallois, comme le renforcement des filières industrielles, l'aide à l'export ou l'assurance du maintien de certains dispositifs comme le crédit impôt recherche.

 

Dernière mesure que contiendrait le rapport, hautement controversée, concerne l'extraction du gaz de schiste. Or, les risques pour l'environnement sont très importants et le Gouvernement, ainsi que le Président Hollande, ont déjà fermé la porte à cette exploitation du gaz de schiste. Un avis que partage plusieurs responsables de la droite républicaine.