François Fillon plaide pour une abrogation totale des 35heures.

Après dix années passées au pouvoir, dont cinq dans la peau du Premier ministre, François Fillon, candidat aujourd'hui à la présidence de l'UMP, souhaite que son parti adopte le principe d'une suppression définitive et totale des 35heures, pourtant en vigueur depuis plus de douze ans maintenant.

 

Il faut "prendre l'engagement d'abroger purement et simplement toutes les lois sur les 35heures" a ainsi déclaré le député de Paris lors d'un meeting en Inde-et-Loire aujourd'hui. Pour François Fillon, il y a cinq ans, l'ancien président Sarkozy "était absolument convaincu qu'il fallait supprimer les 35heures. Simplement, il pensait en 2007 qu'on avait le temps d'utiliser la médecine douce donc on a utilisé la médecine douce et la défiscalisation des heures supplémentaires" pour "convaincre un maximum de français qu'il fallait travailler plus et une fois qu'un maximum de français aurait travaillé plus supprimer les 35heures".

 

"Mais compte tenu de la gravité de la crise qui nous frappe, compte tenu de l'écart qui s'est creusé avec nos voisins allemands, nos voisins européens, on n'a plus le choix, la médecine douce n'est plus possible" insiste François Fillon, désireux "d'aller à la chirurgie, il faut supprimer les 35heures, il faut donner la possibilité d'une négociation dans chaque entreprise et il faut naturellement demander aux fonctionnaires de l'état, des collectivités territoriales et de la fonction publique hospitalière de faire un petit effort de travail supplémentaire".